Les prévisionnistes français annoncent des tempêtes inhabituellement violentes en Méditerranée cet automne.

Les conséquences d’un épisode cévenol en octobre 2015 (Photo : Anne-Christine Poujoulat / AFP)

Alors qu’une cinquième vague de chaleur est une forte possibilité – les prévisionnistes annoncent une nouvelle vague de chaleur à partir du mardi 23 août – la saison des tempêtes d’automne dans l’extrême sud du pays est une préoccupation météorologique à plus long terme pour les météorologues, car le changement climatique exacerbe les événements météorologiques annuels.

Les tempêtes violentes et parfois mortelles – connues sous le nom de épisodes cévenols ou épisodes méditerranéens – ne sont pas rares dans le sud de la France à l’automne.

En novembre puis en décembre 2019, Cannes et ses environs ont été partiellement inondés. Quatre ans plus tôt, dans la nuit du 3 au 4 octobre 2015, un , avait fait 20 morts.

Les tempêtes se produisent chaque année depuis des siècles -. Elles sont causées par des courants d’air chaud provenant de la Méditerranée qui rencontrent de l’air plus froid dans les montagnes et le Massif central au moment des changements de saison.

Les tempêtes peuvent être relativement fréquentes – jusqu’à 10 tempêtes de ce type à la fin d’un été en France sont classées dans la catégorie des tempêtes de neige. épisodes cévenols– mais les météorologues craignent que l’été 2022, long et chaud, ne donne lieu à davantage d’épisodes orageux extrêmes que d’habitude cette année.

Grâce aux vagues de chaleur répétées, des températures de mer de plus de 30°C ont été enregistrées en juillet en Méditerranée, au large des côtes françaises, soit 4 à 6°C de plus que la normale pour cette période de l’année.

“Nous sommes habitués à voir des tempêtes violentes [in the early autumn] dans le sud de la France. Il y a habituellement environ 10 tempêtes par an dans l’arc méditerranéen. Mais plus l’eau est chaude, plus ce type d’épisode risque d’être violent”, explique un expert du Centre national de la recherche scientifique. Le Figaro.

“Le danger [of very violent storms] est très élevé cette année. L’énergie de ces tempêtes est liée à l’évaporation de la surface de la mer. Plus l’eau est chaude, plus l’énergie est élevée.”

Selon les prévisionnistes, cela devrait conduire à de fortes pluies lorsque l’atmosphère se refroidira après les canicules de l’été.