Une nouvelle étude a révélé les villes françaises où les navetteurs ont passé le plus de temps dans les embouteillages en septembre, et la pire ville de toutes pourrait vous surprendre. (Indice : ce n’est pas Paris…)

Ce n’est peut-être que la 11ème plus grande ville de France, mais c’est à Rennes, en Bretagne, que vous devrez affronter le plus d’embouteillages lorsque vous vous rendrez au travail, selon un rapport publié vendredi par le magazine Auto Plus.

En utilisant les statistiques GPS de TomTom, l’étude a analysé un trajet moyen (30 minutes dans chaque sens lorsque les routes sont dégagées) dans 25 villes françaises en septembre, sur la base de 22 allers-retours aux heures de pointe. Elle a révélé que le travailleur moyen de Rennes a passé plus de 40 heures en voiture le mois dernier, dont 18 heures perdues dans les embouteillages.

Marseille arrive en deuxième position, avec une moyenne de 17 heures et 22 minutes perdues au cours du mois ; et Bordeaux est troisième avec un peu moins de 17 heures.

Viennent ensuite Lyon, Toulon et Nantes, ce qui signifie que la région parisienne n’est que la septième ville la plus encombrée, les navetteurs passant 15 heures et 40 minutes dans les embouteillages.

La fin du travail à distance

Vous avez peut-être remarqué qu’il semble y avoir plus de voitures sur les routes maintenant que tout le monde a repris l’école et le travail par rapport à la même période l’année dernière, et les chiffres confirment la tendance.

À Rennes, les navetteurs ont passé trois heures et demie de plus en voiture par rapport à septembre 2020, lorsque le travail à domicile était plus répandu. Les pires augmentations ont toutefois été enregistrées à Bordeaux (3 heures et 54 minutes de plus) et à Lyon (3 heures et 37 minutes). Sur les 25 villes étudiées, seule Tours a passé moins de temps au volant que l’année dernière, le temps de trajet ayant diminué de 1 heure et 42 minutes.

Outre le travail à distance, la baisse de l’utilisation des transports publics causée par la crainte d’attraper le Covid-19 peut également expliquer pourquoi de nombreuses personnes en France se sont plaintes que les embouteillages n’ont jamais été aussi pénibles depuis le début de l’année. rentrée. Le trafic sur les grands axes routiers de la région Île-de-France était 16 % plus élevé qu’en septembre 2019, avant la pandémie, selon les chiffres de l’info trafic Bison Futé cités par Auto Plus.

Et avec le froid qui approche, la situation ne devrait pas s’améliorer de sitôt.