Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans les villes de France contre le renforcement des restrictions imposées aux personnes non vaccinées contre le Covid-19, alors que les querelles parlementaires se poursuivent autour du projet de loi.

Selon les estimations officielles, la participation a été nettement inférieure à celle des manifestations du week-end précédent.
Le ministère de l’intérieur a estimé que les chiffres nationaux étaient inférieurs de moitié à ceux de la semaine dernière.

Dans la capitale Paris, le plus grand rassemblement est parti de près de l’aéroport de Paris. Tour Eiffel, à l’appel du candidat d’extrême-droite anti-UE Florian Philippot.

D’autres manifestations ont rappelé les protestations des “gilets jaunes” de 2018-19 contre le président Emmanuel Macron, qui semble favoriser les riches.

Des marches ont également eu lieu dans les grandes villes, notamment à Bordeaux, Toulouse et Paris. Lille.

Les gens dans la foule scandaient “non au vaccin” ou “liberté pour Djokovic”, s’emparant du cas du numéro un du tennis masculin, Novak Djokovic, qui se bat contre la maladie. le gouvernement australien pour participer sans vaccin au Grand Chelem de l’Open d’Australie la semaine prochaine.

“Novak est un peu notre porte-drapeau en ce moment”, a déclaré à l’AFP à Bordeaux Pascal, un manifestant.

Il défilait aux côtés de parents avec des enfants dans un club de tennis de la ville de Bordeaux. ville de l’ouest, où il a déclaré que l’entraîneur risquait de perdre son emploi pour avoir refusé la vaccination.

C’est du nazisme, c’est de l’apartheid’.

A Paris, les manifestants arboraient des drapeaux français et régionaux, avec des banderoles portant des messages tels que “ce n’est pas le virus qu’ils veulent contrôler, c’est vous”.

” C’est le nazisme, c’est l’apartheid, je n’ai pas été piqué et je suis contre “. vaccins en général”, a déclaré Claire, une manifestante d’une soixantaine d’années.

Deux autres personnes, Laurence et Claire, ont déclaré à l’AFP qu’elles avaient été vaccinées “mais nous sommes …”.

contre le pass pour les ados. On ne voit pas pourquoi on les vaccine. car ils ne sont pas en danger”.

Des manifestants se réunissent pour protester contre le passeport santé et les vaccins Covid-19, sur la place du Trocadéro à Paris. Photo de Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP

Selon les chiffres recueillis par la police et communiqués par le ministère de l’Intérieur samedi, la participation a été de 54 000 personnes dans toute la France, contre 105 200 il y a une semaine.

Les manifestants espéraient maintenir la pression après la déclaration de Macron, au début du mois, selon laquelle il voulait “faire chier” les non-vaccinés avec de nouveaux vaccins. restrictions jusqu’à ce qu’ils acceptent une piqûre contre le coronavirus.

La dernière étape de cette politique est entrée en vigueur samedi. Le “passeport santé” délivré par le gouvernement a été désactivé pour des dizaines de milliers de personnes. personnes qui n’ont pas reçu de vaccin de rappel dans les sept mois suivant leur première série de vaccins.

Ce laissez-passer est nécessaire pour accéder à tous les établissements, des bars et restaurants aux cinémas et autres bâtiments publics, ainsi que pour voyager sur le réseau ferroviaire à grande vitesse français.

Le “passeport-vaccin”.

Le gouvernement travaille à la transformation du carnet de santé en “carnet de vaccination”, dans le cadre d’un projet de loi actuellement débattu au Parlement, qui exigera une preuve de vaccination.

Des tests négatifs au coronavirus ou la preuve de la guérison d’un épisode de Covid-19 ne seront plus suffisants.

Les mesures plus strictes ont été poussées par le gouvernement qui fait face à une vague d’infections par la variante Omicron qui se propage plus rapidement.

Vendredi, 330.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été confirmés en France, avec une moyenne de près de 300.000 sur la semaine précédente. Mais la pression sur hôpitaux n’a pas augmenté au même rythme.

Le ministre de la santé Olivier Veran a déclaré qu’Omicron est moins dangereux et que les patients atteints de la variante nécessitent des séjours hospitaliers plus courts.

Les députés de l’Assemblée nationale ont transmis le projet de loi sur le passeport vaccinal à la chambre haute du Sénat aux premières heures de samedi.

Il est probable qu’il soit définitivement adopté dimanche après des allers-retours entre le Sénat et l’Assemblée nationale.deux chambres sur des questions telles que l’âge minimum pour le passeport et la question de savoir si la vaccination est autorisée. Les propriétaires devraient être habilités à vérifier l’identité des clients.