“Les deux enfants n’étaient pas mort-nés”, a déclaré à l’AFP Florence Galtier, procureur de la République d’Avignon (sud), citant une autopsie.
Leur mort n’était “pas d’origine naturelle”, a-t-elle ajouté, après la découverte au domicile d’une femme de 41 ans arrêtée jeudi dernier dans le village de Bedoin (sud).
La femme a été inculpée vendredi pour suspicion de meurtre sur deux mineurs.
On ne sait pas si elle est la mère des victimes, deux filles.
L’autopsie a montré qu’un des bébés avait subi un coup laissant des contusions “crâniennes et intracrâniennes”, considérées comme la cause du décès.
Galtier a déclaré qu’il n’était pas clair si les blessures étaient le résultat de la violence ou d’une chute, d’un manque de soins ou d’autre chose.
Elle a ajouté qu’il n’avait pas non plus été établi si les filles étaient jumelles – ou même sans lien de parenté.
La police a reçu un appel téléphonique d’un homme dont l’identité et le lien potentiel avec l’affaire ne sont pas clairs non plus.
La France a connu des cas similaires au fil des ans.
En mars dernier, une femme d’une trentaine d’années a été mise en examen après la découverte de deux bébés congelés à son domicile.
En 2015, cinq corps ont été retrouvés dans une affaire similaire qui a vu la mère condamnée à huit ans de prison.
Une autre affaire qui est entrée dans les annales judiciaires françaises est celle de Véronique Courjault, condamnée à huit ans de prison en 2009 pour avoir tué trois de ses nouveau-nés.
Les corps de deux d’entre eux ont été découverts dans un congélateur dans la maison qu’elle partageait avec son mari en Corée du Sud.
