L’épidémie de Covid-19 en France est “loin d’être terminée” et le nombre de cas a atteint des niveaux stratosphériques dans plusieurs régions, a déclaré Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.

“Notre épidémie est loin d’être terminée”, a déclaré M. Attal, soulignant le taux d’incidence, qui a triplé en deux semaines à l’échelle nationale en raison de la virulence de la variante Omicron.

Cette augmentation supersonique de la contamination va se poursuivre au cours des prochains jours, voire des prochaines semaines”, a-t-il prévenu, ajoutant que le nombre de cas atteignait des “niveaux stratosphériques” dans plusieurs régions, dont l’Île-de-France et la Corse, tandis que les hôpitaux du sud-est de la France étaient fortement sollicités.

L’état d’urgence a également été déclaré dans les territoires d’outre-mer de la Guadeloupe, de la Guyane, de Mayotte, de Saint-Martin et de Saint-Barthélémy.

Il a déclaré que cette dernière vague du virus est différente des précédentes car Omicron est “deux à trois fois” moins grave que Delta. Mais il a prévenu que le nombre de cas aurait inévitablement un impact sur les hôpitaux et les services de santé.

Il a défendu la stratégie gouvernementale de vaccination qui, selon lui, a permis “l’exploit de concilier une circulation maximale du virus avec des restrictions minimales”, soulignant qu’à Noël de l’année dernière, les bars, les restaurants et les cinémas étaient fermés et que les Français étaient soumis à des règles strictes de couvre-feu le soir, alors qu’il y avait “10 fois moins de cas” à l’époque.

“Nous allons tenir bon (…) grâce à la vaccination”, a-t-il déclaré.

Interrogé sur la volonté affichée du président Macron de “faire chier” les non-vaccinés, M. Attal a déclaré que ces propos “sont très en deçà de la colère d’une très grande majorité de Français”.

“Qui fout en l’air la vie de qui aujourd’hui ?”. Attal a demandé “Qui gâche la vie de nos soignants ? Ceux qui s’opposent aux vaccins”.