Bien qu’une déclaration du parquet national financier n’ait pas nommé spécifiquement la campagne de Macron, on pense que son équipe électorale est…
la cible principale de deux enquêtes distinctes.
Le recours à des consultants a été mis en lumière en mars dernier à la suite d’une enquête du Sénat français, qui a conclu que les dépenses publiques consacrées à la campagne électorale de M. Macron avaient été supérieures à celles des autres candidats.
eux avaient plus que doublé de 2018 à 2021 pendant le premier mandat de Macron.
Les dépenses totales ont atteint plus d’un milliard d’euros l’année dernière, un chiffre fréquemment cité par les adversaires de Macron lors de sa candidature réussie à un second mandat en avril dernier.
Le site d’information d’investigation Mediapart a rapporté que des consultants du groupe américain McKinsey ont travaillé gratuitement sur la campagne de Macron en 2017.
Son bureau a déclaré qu'”il appartenait à la justice de mener à bien ces enquêtes en toute indépendance”.
Le parquet a déclaré que deux enquêtes étaient en cours depuis octobre sur l’utilisation de consultants lors des élections de 2017 et 2022.
Elles examineraient les accusations relatives à une éventuelle fausse comptabilité de campagne électorale et à une sous-estimation des dépenses de campagne, ainsi qu’à un éventuel favoritisme et complot de favoritisme.
La France a des règles strictes sur le financement des campagnes électorales qui imposent des limites à ce qu’un candidat est autorisé à utiliser.
Pour l’élection présidentielle de 2022, chaque candidat disposait d’un maximum de 16,8 millions d’euros pour le premier tour et de 22,5 millions d’euros pour le second.
Plusieurs hommes politiques français ont été condamnés au fil des ans pour avoir trop dépensé ou tenté de dissimuler des dépenses de campagne, dont feu l’ancien président Jacques Chirac.
Un autre ex-président de droite, Nicolas Sarkozy, a été condamné à un an de prison en septembre dernier pour financement illégal de sa réélection en 2012.
de 2012. Les juges ont conclu que Sarkozy avait dépensé près de deux fois la limite légale pour sa candidature ratée à un second mandat.