Avec 250 000 exemplaires dans les librairies françaises, la publication du tome 100 de la série One Piece, mercredi, est le plus grand lancement jamais vu dans la production européenne de mangas.

Les éditions Glénat publient la série d’Eiichiro Oda depuis 2000.

Commencé trois ans plus tôt par le jeune dessinateur prometteur, Oda est aujourd’hui considéré comme une légende dans la vaste communauté mondiale du manga.

L’industrie qui le soutient est désormais une machine bien huilée. Dans sa version originale, au Japon, ce volume 100 a été publié début septembre. Une adaptation pour le petit écran devrait suivre sous peu.

Ce 100e volume peut être acheté au prix de 6,90 € dans son édition standard, 10,75 € pour une pièce de collection.

“250 000, c’est le tirage d’un prix Goncourt”, déclare avec fierté Benoît Huot, éditeur de mangas chez Glénat.

L’histoire d’amour de la France avec la culture japonaise

Cette bande dessinée raconte l’histoire de pirates à la recherche d’un fabuleux trésor – le “One Piece” – menés par Monkey D. Luffy, un personnage qui veut devenir le roi des pirates.

Si vous ne connaissez pas One Piece, vous reconnaîtrez peut-être Luffy avec son célèbre chapeau de paille.

L’originalité du scénario, le mystère des personnages, le subtil mélange d’humour, de combats, d’émotions et de flashbacks ont assuré une grande qualité à la série. succès mondial.

Plus de 490 millions de numéros de One Piece sont en circulation dans le monde entier et la France est fermement positionnée comme le plus grand marché européen pour cette série. La collection et l’échange des différentes bandes japonaises sont extrêmement populaires et des milliers de fans se rassemblent chaque année dans des conventions pour incarner leurs personnages préférés.

Les bandes dessinées, à savoir les mangas, ont été un secteur clé pour bénéficier de l’essor de l’industrie japonaise. Le Pass Culture de la France pour les adolescents.

” L’engouement s’est amplifié au fil de la série. Entre les tomes 12 et 23, un arc narratif s’est mis en place, la saga Alabasta, qui a fasciné de plus en plus de lecteurs en France”, se souvient Huot.

“Les événements se sont succédé pour faire connaître la série, dont, surtout, en 2008, le début de l’animation sur la TNT.”

Le créateur Oda n’a pas fini de raconter cette histoire, bien qu’il ne puisse lui-même dire combien de livres il publiera encore avant de dessiner la bande finale.

“Nous sommes dans la dernière partie, dont il a annoncé qu’il était impatient de la dessiner. L’histoire progresse rapidement, avec un auteur qui se renouvelle systématiquement.

“Cela fera 25 ans en 2022. (L’histoire s’est) écrite sous nos yeux. C’est une chance, car on a tendance à découvrir les classiques à l’école, achevés une fois pour toutes.”