Un public français passionné s’est aligné en force devant l’AccorHotels Arena, attendant avec impatience le début de la première journée.

Le Président de la Fédération Internationale de Judo Marius Vizer a déclaré le tournoi ouvert aux côtés du Président de la Fédération Française de Judo Stéphane Nomis.

Le Japon a régné en maître avec le champion du monde en titre Tsunoda Natsumi qui a battu le Mongol Baasankhuu Bavuudorj en finale des moins de 48 kilos. Un Waza-ari en début de combat, suivi d’un hold down vers la fin, a permis à Tsunoda de remporter son premier titre du Grand Chelem à Paris.

Son compatriote Nagayama Ryuju a triomphé en finale des moins de 60 kilos en battant son adversaire coréen Jeon Seungbeom. Un contre pour un Waza-ari suivi d’un hold down, a permis à Nagayama de remporter son huitième titre du Grand Chelem et son deuxième à Paris.

Alexandra Szentkiralyi, représentant le gouvernement hongrois, leur a remis leurs médailles.

Dans une finale entièrement japonaise dans la catégorie des femmes de moins de 57 kilos, c’est Haruka Funakubo qui a mis suffisamment de pression pour devancer sa compatriote Momo Tamaoki au golden score.

Les médailles leur ont été remises par le président du conseil d’administration du groupe Yükselir, Yavuz Yükselir.

La catégorie des femmes de moins de 63 kilos a connu une autre finale entièrement japonaise, avec Nami Nabekura qui a remporté une impressionnante quatrième médaille d’or pour le Japon après avoir battu Masako Doi.

La médaille d’or lui a été remise par Leo Bahadourian, invité de la Fédération internationale de judo (FIJ).

Le public français a été récompensé lors de la finale des moins de 52 kilos chez les femmes, puisque la Française Amandine Buchard a battu la Kosovare Distria Krasniqi, à près de quatre minutes du golden score, pour remporter son premier titre du Grand Chelem parisien.

Elle s’est vue remettre sa médaille par le PDG d’Ultima Capital, le partenaire de l’IJF, Max-Hervé George.

Buchard a ensuite décrit ce que le public représentait pour elle.

“En fin de compte, le pouvoir dont vous avez besoin à l’intérieur, vous le trouvez dans les gens et c’est comme – OK – ils me donnent le pouvoir et je vais me battre pour moi mais aussi pour eux,” a-t-elle dit.

Le Mongol Baskhuu Yondonperenlei a remporté la finale des moins de 66 kilos, battant le numéro un mondial et double médaillé olympique, le Coréen An Baul.

Sa médaille lui a été remise par Stefano Ricci, propriétaire de la marque de vêtements pour hommes Stefano Ricci.

La finale des moins de 73 kilos opposait l’actuel champion du monde Lasha Shavdatuashvili de Géorgie à Hashimoto Soichi du Japon. La médaille d’or est remportée au golden score, Shavdatuashvili remportant la victoire tactique.

Sa médaille lui a été remise par l’ambassadeur de l’IJF, Ion Tiriac.

Shavdatuashvili a ensuite également remercié le public. “Ce public ici à Paris, dans cette ville, est absolument unique en son genre – ils comprennent le judo, ils aiment le judo”, a-t-il déclaré.