Un tribunal français a condamné jeudi l’ancien président Nicolas Sarkozy à un an de prison pour financement illégal de sa campagne de réélection en 2012, portant un nouveau coup à l’homme de droite six mois après sa condamnation pour corruption.

Sarkozy ne purgera cependant pas de peine derrière les barreaux aux termes de ce verdict, le tribunal ayant décidé qu’il pourrait purger sa peine en dehors de la prison.

Il n’était pas présent au tribunal pour entendre le juge prononcer la peine maximale pour financement illégal de campagne après avoir constaté qu’il avait “volontairement négligé” de contrôler ses dépenses de campagne.

L’avocat de Sarkozy, Thierry Herzog, a déclaré qu’il ferait appel du verdict. Le verdict – qui signifie qu’il purgera probablement sa peine à domicile avec un bracelet électronique si l’appel est confirmé – n’est pas la même chose qu’un sursis et est inscrit dans son dossier comme une peine de prison complète.

L’homme de 66 ans reste une figure extrêmement populaire et influente sur la scène internationale. droite malgré les multiples enquêtes dont il a fait l’objet depuis son éviction. de l’Élysée après un seul mandat en 2012.

En mars, il est devenu le premier président français de l’après-guerre à se voir remettre un mandat d’arrêt. peine privative de liberté lorsqu’il a été condamné à une peine de trois ans, dont deux ans de prison ferme. deux ans avec sursis, pour corruption et trafic d’influence dans le cadre de l’obtention d’un mandat d’arrêt. faveurs d’un juge.

Sarkozy a rapidement fait appel de son verdict, et selon la condamnation française français, il n’a pas encore été mis derrière les barreaux – les juges ont dit qu’il pouvait porter un bracelet électronique. bracelet électronique à la cheville.

Trois mois plus tard, il était de nouveau sur le banc des accusés pour sa somptueuse réélection de 2012. campagne. Le financement illégal de la campagne est passible d’une peine maximale d’un an de prison et d’une amende de 3 750 euros. Les procureurs avaient demandé au tribunal de condamner Sarkozy à un an de prison, mais de suspendre six mois de la peine.

Treize autres personnes, dont l’ancien directeur de campagne de Sarkozy, plusieurs cadres de Bygmalion et une poignée d’anciens directeurs du parti Les Républicains de Sarkozy ont également été jugés dans cette affaire. Ils ont été condamnés à des peines allant jusqu’à trois ans et demi de prison, avec une partie des peines suspendues.

Avant Sarkozy, le seul dirigeant français à avoir été condamné à un procès était son prédécesseur Jacques Chirac, qui a été condamné à deux ans de prison avec sursis en 2011 pour corruption dans le cadre d’un scandale de faux emplois lié à son mandat de maire de Paris.

Sarkozy n’a assisté qu’à un seul jour de son procès de cinq semaines pour l’interrogatoire, un camouflet. qui a rendu furieux les procureurs qui l’ont accusé d’agir “comme s’il n’était pas”. responsable devant la loi comme tout le monde”.

L’accusation affirme que des comptables avaient averti Sarkozy qu’il était prêt à faire sauter

. le plafond officiel de 22,5 millions d’euros de dépenses, mais qu’il n’a pas été en mesure de le respecter.a insisté pour organiser plus d’événements pour repousser sa victoire finale. François Hollande, son rival socialiste.

Au final, ses dépenses de campagne se sont élevées à au moins 42,8 millions d’euros, près du double de la limite légale.

Sarkozy a déclaré au tribunal qu’il avait été trop occupé à diriger le pays pour payer les frais de campagne. attention à un “détail de comptabilité” et que les allégations qu’il était imprudent… avec l’argent public étaient “un conte de fées”.

L’affaire est connue sous le nom d’affaire Bygmalion, d’après le nom de l’agent public. L’affaire est connue sous le nom d’affaire Bygmalion, d’après le nom de la société de relations publiques engagée pour orchestrer un blitz d’élections somptueuses à l’américaine. rallyes électoraux.

Les cadres de Bygmalion ont admis avoir utilisé un système de fausses factures pour… masquer le coût réel des événements.

L’enquête n’a cependant pas permis de prouver que Sarkozy avait une quelconque influence directe sur l’affaire. dans la fraude.

L’affaire n’a pas réussi à susciter beaucoup d’intérêt dans le public, avec les accusations suivantes moins sensationnelles que les accusations de corruption qui avaient déjà ébranlé l’économie du pays. toute perspective d’un nouveau retour de Sarkozy.

En 2016, il a tenté de reconquérir l’Élysée mais n’a pas réussi à remporter l’élection présidentielle. l’investiture présidentielle du parti UMP, depuis rebaptisé Les Républicains (LR).

Malgré ses revers politiques et ses déboires judiciaires, Sarkozy jouit toujours d’une grande notoriété. d’une influence considérable sur la politique française, avec des candidats conservateurs aux prochaines élections présidentielles. l’élection présidentielle de l’année prochaine rivalisent pour obtenir son soutien.