L’aéroport Paris-Charles de Gaulle a annulé un quart des vols du jeudi matin cette semaine, après l’annonce d’une grève par le personnel.

Les employés syndiqués débrayeront entre 7h et 14h jeudi matin, dans le cadre d’une protestation contre les bas salaires.

“Nous demandons une augmentation de 300 euros pour tous”, a déclaré le syndicat CGT dans un communiqué, soulignant l’augmentation rapide du coût de la vie.

Pour “limiter perturbation du traficl’aéroport a annulé 100 vols.

Les nouvelles suivent des mois de chaos pour les voyageurs européens, avec des milliers de passagers subissant de longues files d’attente et des annulations de dernière minute.

Pourquoi les travailleurs de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle sont-ils en grève ?

Face au redémarrage brutal du trafic aérien en Europe après deux ans de quasi-fermeture, de nombreux aéroports européens ne parviennent pas à gérer l’afflux de passagers.

Pénurie de personnel au sol et de personnel de sécurité ont entraîné des centaines d’annulations à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, à l’aéroport de Dublin et dans les aéroports britanniques.

Près de 200.000 travailleurs européens de l’aviation ont été licenciés pendant la pandémie. Pourtant, l’organisme européen de surveillance du trafic aérien prévoit que le trafic aérien atteindra cet été 95 % des niveaux de 2019.

À l’aéroport de Paris Charles de Gaulle, les travailleurs syndiqués affirment qu’ils ne sont pas assez payés pour faire face à cette hausse de la demande.

” Malgré la reprise du trafic et les bénéfices, notre travail n’est pas rémunéré à sa juste valeur… tout augmente, sauf notre salaire”, annonce une coalition intersyndicale en France.

“Le chaos subi depuis plusieurs semaines par les salariés travaillant en France et en Europe est intolérable.”

Fin avril, le directeur général d’Aéroport de Paris (ADP), Augustin de Romanet, estimait que l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle et l’aéroport voisin d’Orly avaient un déficit de main-d’œuvre combiné de 4 000 employés.

Les aéroports ont désespérément besoin de techniciens de maintenance et de bagagistes pour faire face à la demande.

Ils manquent également de policiers des frontières pour assurer le contrôle des points d’inspection. Actuellement, il manque entre 300 et 500 personnes aux aéroports pour atteindre les 5 000 agents dont ils ont besoin pour fonctionner correctement.

M. de Romanet promet de “se battre comme un lion” pour améliorer les conditions dans les aéroports français et alléger le fardeau de l’immigration. conditions “insupportables”. des passagers.