Des membres de l’Académie catholique française ont exprimé des doutes sur un récent rapport sur les abus sexuels historiques dans l’église.

Huit représentants de cette académie de 250 personnes ont mis en doute les conclusions de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (CIASE).

En octobre, un rapport de la CIASE a estimé que 330.000 enfants ont été victimes d’abus sexuels depuis 1950 au sein de l’Eglise.

Un total de 216.000 enfants ont subi des abus directement par le clergé français, ajoutait-il.

L’enquête a provoqué une onde de choc dans l’Eglise catholique en Europe et a conduit à des excuses de la part des évêques français et du Pape François.

Mais huit membres de l’Académie catholique ont déclaré que CIASE avait utilisé une “méthodologie défectueuse” et présentait de “sérieuses lacunes”.

Les critiques ont également déclaré que la commission avait émis des recommandations “discutables” pour lutter contre les abus sexuels et a déclaré que “l’Église seule est responsable”. […] d’entreprendre librement […] les réformes nécessaires. “

Les membres de l’académie ont toutefois précisé qu’ils “entendent faire preuve de solidarité avec les victimes” d’abus sexuels sur des enfants.

Le président du CIASE, Jean-Marc Sauvé, a dénoncé les critiques et a déclaré qu’il répondrait aux allégations.

“[These] accusations [are] aussi graves qu’indigentes”, a déclaré M. Sauvé à l’AFP.

“Il ne suffit pas d’insinuer et de dénigrer ou de dénoncer des biais graves ou des manquements éthiques et méthodologiques”, a-t-il ajouté.

“Ce qu’il faut, c’est la clarté […] débat contradictoire et, pour nos détracteurs, de preuves, ce qui implique un travail nécessaire de leur part qui, en réalité, n’a pas vraiment commencé.”

L’Église catholique française a accepté d’indemniser financièrement les victimes d’abus sexuels sur des enfants en vendant ses actifs.

Les évêques ont également déclaré qu’ils allaient mettre en place un organisme national chargé de s’occuper des victimes de violences sexuelles au cas par cas.