Le navire a été autorisé à débarquer dans le port français de Toulon vendredi dernier après que l’Italie ait refusé l’accès à ses ports, déclenchant une dispute diplomatique sur la façon de gérer les milliers de migrants qui tentent de rejoindre l’Europe depuis l’Afrique du Nord chaque année.
S’exprimant devant le Parlement, M. Darmanin a déclaré que les 44 migrants seront expulsés “dès que leur état de santé le permettra”, ajoutant que d’autres pourraient également être renvoyés chez eux à mesure que d’autres demandes d’asile seront examinées.
La France n’avait jamais auparavant autorisé un navire de sauvetage transportant des migrants de la Méditerranée à accoster sur ses côtes, mais elle l’a fait cette fois-ci parce que l’Italie avait refusé l’accès.
Le gouvernement français a déclaré qu’en vertu du droit maritime international, l’Ocean Viking et ses passagers en détresse auraient dû pouvoir accéder aux ports les plus proches.
Mais l’Italie, sous la houlette de son nouveau Premier ministre d’extrême droite, Giorgia Meloni, souhaite que les autres pays de l’UE assument une plus grande part du fardeau et semble prête à faire de cette question une priorité de l’agenda européen.
En représailles à la position de l’Italie, la France a suspendu un projet d’accueil de 3 500 réfugiés actuellement en Italie, dans le cadre d’un accord de répartition européen, et a exhorté l’Allemagne et d’autres nations de l’UE à faire de même.
