Le site troisième partie du rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). a été publié aujourd’hui, cette fois avec un accent sur l’atténuation.

Il s’agit d’un document dense et lourd à lire – comme on peut s’y attendre de la part de l’organisme des Nations unies chargé d’évaluer la science liée au changement climatique – mais c’est aussi une étape absolument essentielle.

Le site premier rapport du GIEC a examiné les causes du changement climatique, le deuxième a examiné la gravité de la situation, et celle d’aujourd’hui porte sur la façon dont nous pouvons y remédier.

Nous ne nous attendons absolument pas à ce que vous lisiez les 3 000 pages du rapport. Nous avons donc rassemblé les éléments les plus importants que vous devez savoir.

1. Les émissions doivent être réduites de moitié d’ici 2030

Cela ne devrait pas être une nouvelle pour personne, mais cela vaut la peine de le répéter.

Les prochaines années sont véritablement cruciales pour l’économie mondiale. l’avenir de l’humanité. Afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, conformément à l’accord de Paris, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent atteindre un pic au plus tard en 2025.

Ces émissions doivent ensuite être réduites de 43 % d’ici à la fin de 2030.

Mais malheureusement…

2. Nous ne sommes pas sur la bonne voie pour le moment

Actuellement, la planète devrait se réchauffer de 3,2°C.

Actuellement, malgré tous les engagements pris en matière de climat, les émissions devraient encore augmenter de 14 %. Nous sommes donc très loin de la réduction de 43 % que nous devons obtenir d’ici la fin de la décennie.

Afin de commencer à avancer dans la bonne direction…

3. Les gouvernements doivent abandonner les combustibles fossiles

Le rapport du GIEC indique clairement que nous devons abandonner les combustibles fossiles afin d’atteindre nos objectifs de réduction des émissions.

Il faut “une électrification généralisée, une amélioration de la qualité de l’air et de l’eau” . l’efficacité énergétique, et l’utilisation de carburants alternatifs”.

Il y a cependant de bonnes nouvelles sur ce front, puisque le document note que depuis 2010, il y a eu “des baisses soutenues allant jusqu’à 85 % des coûts” de l’énergie. sources renouvelables.

Mais les auteurs soulignent également que nous ne pouvons pas nous concentrer uniquement sur l’énergie, car…

4. L’action doit venir de toutes les industries

Il s’agit d’un message répété tout au long du rapport du GIEC : des mesures réellement substantielles doivent être prises dans tous les secteurs.

Des voyages à la finance, de l’agriculture à la construction – chaque industrie doit placer des stratégies de réduction à zéro au cœur de ses activités.

Et ces changements sont susceptibles d’avoir des avantages qui vont bien au-delà de la simple atténuation du changement climatique.

Il est intéressant de noter que le document souligne que le type d’action nécessaire pour réduire les émissions est également susceptible d’améliorer la santé publique au sens large.

Il cite des exemples comme les villes vivables, où les changements qui permettent de réduire les émissions contribuent également à améliorer le bien-être des personnes.

Les critiques accusent souvent le passage à un niveau net zéro, en particulier à l’échelle mondiale, d’être trop coûteux. Cependant, le rapport du GIEC souligne que…

5. L’atténuation du changement climatique ne sera pas coûteuse

Un rapport publié l’année dernière par d’éminents économistes a conclu que le coût de l’inaction climatique sera bien plus élevé que celui d’une transition nette zéro. Ce rapportnotion est soutenue par le rapport d’aujourd’hui également.

Même sans tenir compte des avantages financiers liés à l’évitement d’une catastrophe climatique totale, les mesures suggérées que nous devons prendre pour atteindre le niveau net zéro assez rapidement ne réduiraient le PIB que de quelques points de pourcentage d’ici 2050.

Ceci nous amène au point le plus important de tous…

6. Il n’est pas trop tard

Il y a sans aucun doute un besoin urgent d’agir. Il est tout à fait clair que nous sommes loin d’être là où nous devrions être – mais le rapport du GIEC d’aujourd’hui indique clairement que la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C n’est pas hors de portée.

Pour atteindre ces objectifs, il faudra que les dirigeants mondiaux unissent leurs efforts, encouragés (et peut-être forcés) à agir par les personnes qui expriment leurs préoccupations. La collaboration de tous les secteurs est également nécessaire, l’innovation technologique étant au premier plan.

Mais il n’est absolument pas trop tard pour arrêter le pire de la crise climatique.