Des personnes participent à une manifestation pour le climat à Toulouse.

Des personnes participent à une marche “Look up”, pour appeler les candidats à la présidentielle à prendre en compte l’urgence climatique, grande absente de la campagne électorale selon les manifestants, à Toulouse le 12 mars 2022. (Photo par FRED SCHEIBER / AFP)

“Levez les yeux”, peut-on lire sur un message en lettres géantes orange que des manifestants ont brandi à Paris, exhortant les politiques à faire de la protection de la planète une priorité.

Des manifestants tiennent des pancartes lors d’une marche “Look up” à Paris le 12 mars 2022. (Photo d’Alain JOCARD / AFP)

La pancarte était un clin d’œil au tube de Netflix “Don’t Look Up”, dans lequel des astronomes qui découvrent qu’une comète va anéantir la Terre tentent en vain de convaincre les politiciens de prendre la menace au sérieux.

“Quand allons-nous en parler ?”, peut-on lire sur une autre pancarte.

“Quand allons-nous en parler ?” (On en parle quand ?) lisaient plusieurs des pancartes lors de la manifestation parisienne “Look Up” le 12 mars 2022. (Photo d’Alain JOCARD / AFP)
La crise climatique n’a occupé que 1,5 % des points de discussion dans la couverture médiatique de la campagne électorale du 28 février au 6 mars, selon une récente enquête menée par des ONG de justice climatique.

Des manifestations ont eu lieu dans tout le pays, et quelque 32 000 personnes ont participé à Paris, où cette photo a été prise. (Photo d’Alain JOCARD / AFP)

Les organisateurs ont déclaré que 80 000 manifestants ont pris part aux manifestations dans tout le pays, dont 32 000 personnes à Paris. Le ministère de l’Intérieur a cependant déclaré qu’environ 40.000 personnes seulement ont manifesté, dont 11.000 dans la capitale.

Les gens sont venus en force pour une marche “Look up” à Toulouse le 12 mars 2022. (Photo par FRED SCHEIBER / AFP)

Dans la ville de Lille (nord), Lydie Lampin Bernand a qualifié la crise climatique de “pire que critique”.

“Je n’ai que 34 ans, et même moi, j’ai vu la planète se prendre des coups de pelle dans la figure”, a-t-elle déclaré.

“Nous devons protéger la terre que nous laisserons à nos enfants”, a-t-elle ajouté, mais les politiciens n’ont pas encore montré qu’ils étaient prêts à relever le défi.