Elisabeth Borne est nommée Premier ministre de la France.

(FILES) Sur cette photo d’archives prise le 13 juin 2018, la ministre française des Transports Elisabeth Borne prononce un discours avant le vote sur la réforme de la SNCF, propriété de l’État, à Paris. – Elisabeth Borne a été nommée comme nouveau Premier ministre français le 16 mai 2022. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Élisabeth Borne sera le prochain Premier ministre de la France, faisant d’elle la deuxième femme à occuper ce poste dans l’histoire de France.

L’Élysée a précisé que Mme Borne serait désormais chargée de former un gouvernement.

Après avoir longtemps été liée au Parti socialiste, Borne a rejoint le parti La République en Marche du président Macron et est devenue ministre des transports en mai 2017.

En juillet 2019, elle devient ministre de la transition écologique et solidaire, et l’année suivante, elle est nommée ministre du travail sous le gouvernement de Jean Castex.

Elle commence sa carrière en politique dans les années 1980, alors qu’elle travaille pour le ministère des Travaux publics.

Mme Borne a été la favorite pour le poste pour plusieurs raisons, notamment ses liens avec la gauche politique, ainsi que ses références pro-environnementales et sa longue carrière dans les secteurs public et privé.

La nomination de celle qui serait seulement la deuxième femme Premier ministre dans l’histoire moderne de la France est sûre de générer des titres positifs.

La dernière femme Premier ministre était Edith Cresson, qui a dirigé le cabinet de 1991 à 1992 sous le président François Mitterrand. S’exprimant dans le Journal du Dimanche dimanche, elle a déclaré que la nouvelle femme Premier ministre “devra faire preuve de beaucoup de courage” car l’environnement reste “macho”.

Macron a accepté la démission de Castex après que les deux hommes se soient entretenus à l’Elysée lundi après-midi.

Auparavant, M. Castex avait déclaré au quotidien français Le Parisien qu’il avait préparé une lettre de départ “très simple, très classique”, disant qu’il quittait ses fonctions “sans remords, ni regret.”

Le départ de M. Castex, qui était un choix surprise pour le poste en 2020, et le remaniement permettront à M. Macron, nouvellement réélu, de remodeler le cabinet avant les élections législatives cruciales de juin.

Le centriste aura besoin d’une majorité parlementaire pour faire passer son programme intérieur après sa réélection, avec une nouvelle alliance de gauche et l’extrême droite menaçant de bloquer son programme.

Ces critères reflètent son désir de se concentrer sur les écoles et la santé au début de son second mandat, ainsi que sur la crise climatique dont il a promis de faire une priorité.