Le leader du parti d’extrême gauche La France Insoumise fait sa troisième candidature à la présidence française. Voici ce que vous devez savoir sur lui.

1 Il a beaucoup d’expérience politique. – Malgré son image d'”outsider”, Mélenchon est l’un des candidats les plus expérimentés en termes de nombre de fonctions qu’il a exercées – il a été conseiller municipal et régional, député, ministre, sénateur et député européen depuis sa première élection en 1983.

Il s’est présenté pour la première fois à l’élection présidentielle en 2012, puis a créé son propre parti politique, La France Insoumise, en février 2016, et s’est présenté aux élections de 2017, terminant quatrième avec 19 % des voix. Cette fois, il se présente à nouveau comme le candidat de LFI.

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2 Il est né à Tanger – Le Maroc était à l’époque une colonie française et les parents de Mélenchon ont travaillé comme enseignant et receveur des postes dans la zone internationale de Tanger, avant de s’installer en France lorsque Jean-Luc avait 11 ans.

3 Il a du caractère – en 2018, il a été placé sous enquête policière pour avoir bousculé un procureur qui supervisait une perquisition dans les locaux de Mélenchon. Le parti était à l’époque sous le coup d’une enquête sur le financement politique.

La perquisition des domiciles et des bureaux des politiciens faisant l’objet d’une enquête est une pratique courante en France – elle vise à s’assurer qu’ils ne détruisent pas de documents – et Mélenchon a déclaré qu’il ne s’opposait pas à la perquisition, mais à la manière dont les agents qui l’ont effectuée.

Il a imputé à son origine “méditerranéenne” sa tendance à perdre son sang-froid et a déclaré qu’il n’y avait “pas besoin d’en faire tout un plat”.

4 Il peut être à deux endroits en même temps – OK pas vraiment, c’est impossible, mais pendant sa campagne électorale de 2017 il qui lui a permis de se présenter devant ses partisans simultanément à des rassemblements à Paris et à Lyon.

5 C’est un personnage controversé – il a été accusé à plusieurs reprises d’antisémitisme et a également été accusé de diffuser des théories du complot. Il a déclaré que l’ancien chef du parti travailliste britannique, Jeremy Corbyn, n’aurait pas dû s’excuser pour l’antisémitisme au sein du parti travailliste.

Il n’est pas non plus un fan de la plupart des médias, traitant certains journalistes de “facistes”, d'”espions” ou d'”agents de la CIA” (il n’a jamais porté l’une de ces accusations contre The Local, mais il est fort possible qu’il ne soit pas un lecteur).

Il est cependant un fan des immigrés, disant “Aujourd’hui comme hier, je suis ravi que la France soit un mélange de races et que tous les enfants soient nos enfants”.