Des villes françaises testent des radars anti-bruit dans le cadre de la répression automobile

Les fumées ne sont pas le seul polluant provenant de l’échappement d’une voiture (Photo : Philippe Huguen / AFP)

La station balnéaire de La Baule-Escoublac, dans le nord-ouest de la France, est la dernière ville française à avoir installé un nouveau type de radar anti-bruit destiné à lutter contre la pollution sonore, à l’instar de villes comme Nice, Toulouse et Paris.

Le ministère de l’Intérieur doit encore approuver officiellement le radar pour l’application de la loi, de sorte que les propriétaires de véhicules qui dépassent la limite de 90 décibels – un niveau qui “correspond au bruit susceptible de causer une gêne aux usagers de la route ou aux résidents” – ne seront pas initialement condamnés à une amende.

L’approbation du gouvernement ne devrait pas tarder, ce qui signifie que d’autres villes devraient installer ces dispositifs dans les mois et années à venir.

Les radars antibruit, qui sont équipés d’une caméra centrale à 360 degrés et de plusieurs microphones d’identification de direction sur des branches étendues, ont déjà été installés dans deux arrondissements de Paris, à Nice, à Toulouse, à Rueil-Malmaison, dans les villes de Saint-Lambert et de Saint-Forget dans les Yvelines, et à Villeneuve-le-Roi dans le Val-de-Marne.

Les responsables des conseils municipaux des Yvelines et de l’Essonne ont affirmé que certains véhicules génèrent des bruits en bordure de route pouvant atteindre 120 décibels ou plus, rapporte le magazine L’Automobile.

Les appareils sont encore en phase de test pour s’assurer de la précision de la mesure du bruit et de l’identification des véhicules.

Mais, une fois que la période d’essai sera terminée et que les radars auront reçu l’approbation attendue du ministère de l’Intérieur, les amendes seront fixées à 135 euros, et passeront à 90 euros en cas de paiement dans les 15 jours.

Les appareils sont déjà opérationnels à Genève et dans ses environs, en Suisse.