Le dépistage du coronavirus n’étant plus gratuit en Suisse, certains résidents des zones frontalières se font tester en France.

Les habitants des régions frontalières de la Suisse font souvent leurs courses dans les pays voisins pour économiser de l’argent, car le coût des aliments et autres produits est .

Ce phénomène, connu sous le nom de “tourisme d’achat”, a été poussé un peu plus loin : un certain nombre de personnes de Genève et des régions avoisinantes ont traversé la frontière pour faire leurs tests Covid en France.

Depuis le 11 octobre, date à laquelle le gouvernement suisse a réduit le coût des tests Covid pour la plupart des gens, certains résidents de Suisse “ont traversé la frontière pour se faire tester à bas prix en France”, a rapporté le radiodiffuseur public RTS.

Même si les prix du dépistage en Suisse varient, certains centres de dépistage et pharmacies facturant moins que d’autres, il reste moins cher en France, selon la RTS.

Par exemple, en Suisse, la plupart des établissements facturent 134 francs pour la PCR et 47 francs pour le test rapide à l’antigène.

Dans les pharmacies françaises, les personnes qui ne sont pas vaccinées ou qui n’ont pas de prescription médicale paient environ 47 euros pour une PCR et 27 pour un test antigénique.

Depuis le vendredi 15 octobre, ces prix ont été plafonnés à 44 euros pour la PCR et à 22 euros pour l’antigène dans tout le pays.

Et les résultats des tests français sont valables en Suisse pour le certificat Covid.

Les tests français sont également valables pour les voyages internationaux.

La Suisse a décidé de commencer à faire payer les tests pour faire des économies, car le coût du dépistage est estimé à quatre millions de francs par jour.

Si les tests devaient rester gratuits jusqu’au 24 janvier 2022 – date d’expiration de l’obligation du certificat Covid – ils coûteraient environ 770 millions de francs à la Confédération.

Toutefois, les tests restent gratuits pour les personnes qui présentent des symptômes Covid, les enfants jusqu’à 16 ans, les visiteurs des établissements de santé, les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées pour des raisons de santé (et qui peuvent le prouver par un certificat médical) et, jusqu’à fin novembre, les personnes qui ont reçu la première dose du vaccin et qui attendent la seconde.