Des militants pour le climat versent de la peinture sur la sculpture de Charles Ray à Paris.

Des ouvriers nettoient la statue “Cheval et cavalier” de l’artiste Charles Ray, après que des activistes climatiques aient jeté de la peinture dessus (Photo : Alain JOCARD / AFP)

La statue grandeur nature “Horse and Rider” se trouve devant le musée d’art contemporain de la Bourse de Commerce, qui abrite une partie de la collection du milliardaire français de la mode François Pinault.

L’action a été revendiquée par Derniere Renovation (“Dernier Renouvellement”), qui a montré sur son site Internet deux militants agenouillés et se tenant la main devant la sculpture arrosée.

Ils avaient également posé un T blanc sur le cavalier avec la phrase “Il nous reste 858 jours”, apparemment une référence aux études qui disent que les émissions de carbone doivent atteindre leur maximum d’ici 2025 si la planète veut avoir un avenir viable.

“L’éco-vandalisme est monté d’un cran”, a écrit sur Twitter la ministre de la Culture Rima Abdel Malak, qui s’est rendue sur place alors que les ouvriers nettoyaient la peinture.

“L’art et l’écologie ne sont pas incompatibles. C’est le contraire, ce sont des causes communes”, a-t-elle ajouté.

L’incident est survenu alors que des activistes climatiques ont pris pour cible une œuvre d’Andy Warhol à Milan vendredi, recouvrant de farine une voiture repeinte par l’artiste pop américain – deux semaines après que le même groupe ait jeté de la soupe aux pois sur une peinture de Van Gogh à Rome.

La “Jeune fille à la perle” de Vermeer à La Haye et les “Tournesols” de Van Gogh à Londres ont également été visés, suscitant une large condamnation de la part des autorités.